Pays-Bas. Du végétal, oui mais...
À Venlo jusqu'au 7 octobre, la Floriade 2012 illustre les tendances enmatière de développement durable. Mais elle tient davantage du parcd'attractions que du rendez-vous horticole.
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Un parc de 66 hectares, 1,8 million de bulbes plantés, 190 000vivaces, 18 000 arbustes, 15 000 plantes de haie, 5 000 roses, 3 000 arbres...les chiffres impressionnent. Vu l'affluence à la mi-août, très internationale,nul doute que la Floriade (ouverte jusqu'au 7 octobre) participe à ladécouverte des plantes par le grand public. Par contre, les avis sont trèscontrastés sur ce que peuvent en retirer les professionnels.
Dans sa gestion globale, la Floriade a été pensée en termes de «développement durable » et le restitue d'ailleurs bien. Côté végétaux, coup dechapeau à la Belgique (notre photo). Par ailleurs, murs et toits végétaux sontdéclinés en variantes sur plusieurs zones, de même que les bandes et prairiesfleuries, ou de beaux et grands espaces « nature ». Côté aménagements dejardins, l'espace de la Chine, quelques modèles de jardins (dont le n° 24 de laville japonaise Kawagushi), la zone des jardins « zen » ou consacrés à la santé(« feel good », « Relax & ; Heal ») utilisent largement la palettevégétale et créent diverses ambiances. Saluons également l'immense serre VillaFlora et ses présentations spectaculaires de plantes d'intérieur etexotiques.
De gros bémols
Mais l'édition 2012 de la Floriade marque de mauvais points : une zoneinternationale trop commerciale (arts et bijoux), une moindre déclinaison denouveautés pour l'extérieur que lors des éditions précédentes, une zone «Formation et innovation » très maraîchère, sponsorisée, sans vraies surprises.Et surtout, le manque d'identification des espèces et cultivars, excepté sur lestand allemand de Rhénanie et dans la serre Villa Flora.
Odile Maillard
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